. Le monocorde

Comme c dépend de la tension et de la longueur de la corde, on peut "accorder" le système pour qu'il soit sensible (qu'il entre en résonnance) pour la fréquence (la note) voulue.

Signaler aux élèves que bien que rien (sur le plan théorique) ne s'oppose à ce que l'on puisse accorder dans toutes les conditions, la résistance des matériaux interdit de "monter l'accord" d'une corde trop longue en augmentant sa tension avec une clé: elle pète. Tous les instrumentistes en ont fait la cruelle expérience.

Pour ne pas se trouver avec des pianos de 10m de long, on utilise des cordes dont la masse linéïque est importante pour les notes graves et des cordes légères pour les notes aigües.

Un instrument à cordes est soumis à la tension de toutes les cordes tendues. Un grand piano contient plus de 300 cordes en métal. Un cadre en acier résiste à toutes ces tension. Une caisse de résonance (en bois) couple la vibration de ces cordes avec l'air pour que le son puisse parvenir aux oreilles des auditeurs.

CORDES VIBRANTES 2

Avec le vibreur de Melde, on accède à des périodes inférieures à 100 Hz.

On peut montrer, en n'amortissant pas la réflexion du sinal sur la poulie qui sert à tendre la corde l'apparition de fuseaux: les ondes stationnaires.

Le stroboscope apporte la vision au ralenti de ce qui se passe. On voit deux fuseaux successifs faire l'opposé l'un de l'autre.

Deux fuseaux successifs sont d'une longueur égale à la longueur d'onde. Un seul fuseau a une étendue spatiale d'une demi longueur d'onde. En faisant glisser la fréquence du générateur BF on voit bien que cela ne marche que si il peut s'établir ce système de fuseaux:

l = c / fréquence.