En face des ventres la zone est alternativement brillante et puis sombre. En face des noeuds, la zone est toujours sombre. En raison de la persistance des impressions lumineuses sur la rétine et de la non linéarite de la réponse de l'oeil, l'impression de brillance l'emporte en face des ventres.

On constate que, sans changer la fréquence en plaçant l'obstacle puis en l'enlevant les zones brillantes sont deux fois plus nombreuses avec l'obstacle. (les zones sombres aussi) :

l sans obstacle et l/2 avec l'obstacle.

Sans obstacle, la figure défile à la célérité des ondes

Bien que l'énoncé prétende que l'eau reste immobile contre l'obstacle, tous les gens qui ont vu la houle percuter la jetée d'un port ont vu les gerbes d'eau monter et passer par dessus l'ouvrage.

Je crois que l'auteur de l'énoncé a fait un court circuit dans son raisonnement.

a) un système d'ondes stationnaires s'établit. Il se forme des ventres et des noeuds de vibration parallèles à l'obstacle.

La surface de l'eau est un dioptre. Lorsque c'est une crête: le dioptre est convergent et la lumière est focalisée. Une raie brillante se forme sur l'écran.

Par contre, au même endroit, une demi-période plus tard, c'est un creux qui se forme: dioptre divergent. Raie sombre.

Aux noeuds, la lumière ne passe jamais en ligne droite: c'est une zone toujours sombre.

N° 16 page78 Cuve à ondes

G Vielh 2006 niveau 9