Mais dans le cas des gaz réels, il y a une transition entre le gaz et le liquide lorsqu'on refroidit. C'est la condensation. Sa température est Teb (température d'ébullition = température de condensation).

Teb est sous l'influence de la pression. Plus P est forte, plus Teb est élevée.

Le tronçon vers entre Teb et Tf est le liquide. Il est incliné: lorsqu'on chauffe le liquide, son volume augmente ( à cause de l'augmentation de l'agitation des molécules) . Quelle que soit la pression, le volume du liquide reste le même ( le liquide est incompressible parce que les molécules se touchent :

il n'y a pas de volume vide que l'on puisse réduire, comme c'est le cas dans le gaz).

Le tronçon entre 0 et Tf est le solide. Il se dilate aussi (pour la même cause) mais le coefficient directeur est plus faible que celui du liquide .

Au delà de la température d'ébullition, le gaz se comporte à peu près comme si il était le gaz parfait.

Voyons la dilatation des gaz. Si on se débrouille pour que la pression reste constante lorsqu'on fait varier la température, on constate que:

V = b . T

Le coefficient b dépend de P.

Pour chaque valeur de P, on a une droite.

Ce faisceau de droites est issu du point

V = 0 ; T = 0.

Le gaz parfait obéirait strictement à cette proportionnalité.

Pourquoi ? parce que ses molécules ne s'attirant pas, le gaz parfait ne devient jamais liquide ni solide quelle que soit la température.

Lorsque ses molécules viennent en contact, le volume du gaz est la somme des volumes de ses molécules. Une des hypothèses du gaz parfait est : le volume des molécules est nul.

DIAGRAMME V = f (T) : pour les gaz réels

G Vielh 2004 révision 2008 niveau 9