Dans
la réalité, on observe que la bille ne remonte pas exactement
à la même altitude ente chaque rebond. Il existe une multitude
de frottements, en particulier dans la matière de la bille qui se déforme
lors des impacts.
Les
molécules jouent les unes sur les autres et ce phénomène
est source de dissipation de l'énergie mécanique sous forme de
chaleur.
C'est
la raison pour laquelle, le mouvement s'affaiblit et finit par cesser lorsque
toute l'énergie mécanique a été transformée
en chaleur.

Dans le cas idéalisé, les rebonds
font remonter la bille toujours à la même altitude. La ligne
pointillée noire est horizontale... dans le cas idéalisé.
Dans la réalité, une partie de l'énergie
est convertie en chaleur à chaque rebond.
Dans le cas idéalisé, il n'y a pas de frottement: lors de
l'impact sur la plaque, aucun frottement interne à la bille ne vient
dissiper l'énergie sous forme de chaleur. L'air ne ralentit pas la
bille dans son mouvement ... c'est le rêve des mécaniciens.
Au
point haut, l'énergie cinétique de la bille est nulle (car sa
vitesse vaut 0 dans le référentiel terrestre que nous choisissons
pour traiter cette question). Mais en ce point haut, l'énergie potentielle
vaut m.g.z.
Au point bas, l'énergie potentielle vaut 0 si on a choisi l'altitude
zéro au niveau de la plaque. L'énergie cinétique vaut
... zéro aussi !!!
Où est donc passé l'énergie ? dans la déformation
élastique de la bille : c'est de l'énergie potentielle de type
ressort.
REBOND SUR UNE SURFACE
DURE
G
Vielh 2005 révision 2007-08 niveau 9