Deux étoiles, une verte et une jaune figurent sur les schémas. On peut comparer leur position réelle et la position qu'elles occupent sur la carte. Pour l'étoile verte, elle n'est ni déformée ni déplacée par la projection de Mercator. Par contre, la jaune est trop éloignée de l'équateur.
Pour faire une carte, on projette l'objet sphérique sur un cylindre (pour une carte des régions proches de l'équateur) ou sur un plan (pour une carte des régions polaires). Le zodiaque occupe les régions proches de l'équateur: c'est la projection équatoriale qui nous intéresse (projection de MERCATOR). On ouvre ce cylindre et on le déroule sur la table. Le cylindre a son axe confondu avec l'axe des pôles (géographiques) de la terre.
L'objet, c'est ici la sphère céleste. On ramène toutes les étoiles et objets célestes à une distance unique, par exemple une année lumière. Nous sommes au centre. On trace les lignes de visée. Elles coupent le cylindre en des points qui sont indiscernables de leurs positions sur la sphère vu de la terre. Mais une fois déroulée, la carte plane obtenue présente des déformations d'autant plus marquées que les lieux sont plus écartés de l'équateur.
Le cercle pointillé est l'équateur céleste, prolongement du plan de l'équateur terrestre. Le cercle plein, le plan de l'écliptique: plan des planètes et du soleil. Déroulé, ce cercle apparaît en sinusoïde.