Un miroir sphérique, on sait le tailler automatiquement avec des machines.
Cependant le problème de l'aberration de sphéricité et son corollaire l'astigmatisme limitent les performances d'un télescope de ce type.
On résout ces problèmes en plaçant une lame correctrice dans le plan focal du miroir primaire.
Cette lame, difficile à tailler, de grande dimension est cependant la meilleure des solutions: c'est la lame de Schmidt, on a une chambre de Schmidt.
On supprime le miroir secondaire, il faut placer, dans le télescope lui même le capteur d'image: par exemple une émulsion photographique ou une dalle CCD.
L'ennui c'est que l'image est une surface courbe, l'émulsion photo doit avoir cette courbure.
Avantage de la chambre de Schmidt (qui n'est pas un matériel d'amateur) : grand champ, qualité optique fantastique.
Problème: l'atmosphère terrestre avec ses turbulences !
C'est la pièce optique difficile à contrôler.
On sait limiter les effets des turbulences avec l'optique adaptative mais pas avec des chambres de Schmidt.
Le seul remède est de rechercher un site parfait, au dessus des nuages loin des lumières des villes .
Les volcans éteints d'Hawaï, le plateau de l'Atacama au chili. L'espace ...