On réalise deux solutions: une de l'échantillon obtenu par l'extraction précédente (A) dans l'éluant : de l'éthanol.
L'autre, solution (B) est de l'acide gallique pur dans de l'éthanol. Les solutions ne doivent pas être trop concentrées sous peine de voir des trainées empâter le chromatogramme et gèner son exploitation.
On devra constater que la tache unique de l'étalon acide gallique pur a son équivalent dans l'achantillon extrait de la poudre de tara.
Si tout est parfait, il n'y a pas grand chose d'autre dans l'échantillon (solution A)
On veut établir la nature du produit obtenu.
La chromatographie sur couche mince est une bone technique.
Sur la même plaque on va réaliser en même temps, avec le même éluant la chromatographie de l'échantillon et d'un étalon d'acide gallique
pur mais dilué à 5% dans l'éluant.
La montée de l'éluant par capillarité dans la couche mince va emporter les différentes espèces chimiques à des vitesses différentes car elles s'accrochent à la phase stationnaire par leur forme et surtout par les fonctions chimiques que portent les molécules.
Une espèce chimique qui a une forte affinité avec la phase stationnaire ne progressera que très lentement alors qu'une espèce n'ayant pas d'affinité avec la phase stationnaire sera emportée presque à la vitesse de l'éluant. Ainsi, il y a séparation des mélanges. Un corps pur, par contre donne une tache unique.