A) La quantité de lumière reçue par le capteur doit permettre:

  1. d'observer des détails dans les ombres.
  2. de donner quelque chose à voir dans les plus grandes lumières: elles ne doivent pas être "brûlées"
  3. pendant le prise de vue, l'image ne doit pas évoluer (sauf si c'est volontaire!)

B) En résumé: la durée de prise de vue doit être la plus courte possible. Pendant cette durée, il doit rentrer suffisamment de lumière pour que le capteur soit exploité dans toutes ses possibilités (bon contraste).

Si il n'y a pas assez de lumière on a une sous-exposition. Si il y a trop de lumière on a une sur-exposition. A droite: bonne exposition, les lumières ne sont pas délavées,

Le film est comme un gobelet à remplir par les gouttes de pluie (la lumière doit remplir son rôle en perturbant les ions qui deviendront grains d'argent au développement). Une grande sensibilité (ISO important) ne nécessite que peu de lumière. Le gobelet sera vite rempli ou bien, il suffira d'une petite pluie (peu de lumière pour le film). On n'aura pas recours au flash (dans de nombreuses situations: discrétion, interdiction, inefficacité à cause de la distance, effet artistique).

L'entonnoir représente l'objectif par lequel entre la lumière dans l'appareil.

les ombres montrent des détails.

APPAREILS PHOTO : l'exposition (1)

A gauche: sous-exposition: ombres bouchées. . . A droite sur-exposition les parties claires sont toutes blanches on ne peut rien différencier.

En numérique on arrive à sauver des situations perdues en argentiques mais le phénomène existe également.

Techniquement, trois remèdes ont été apportés:

  1. Rendre l'exposition automatique: mesure de la lumière, calcul des combinaisons possibles, choix soit d'une vitesse (priorité vitesse pour les vues sportives ou au téléobjectif), soit priorité à l'ouverture (diaphragme) pour le contrôle de la profondeur de champ ou la recherche de la meilleure définition possible.
  2. Fabriquer des films de sensibilité adaptée au type de photos à faire: pour travailler en lumière insuffisante, il faut un film très sensible. (inconvénient: en agrandissant on voit apparaitre du grain. Avec un film très sensible, ces grains deviennent des cailloux !). Si on veut obtenir un poster, le grain doit rester petit malgré l'agrandissement, on choisit alors un film de petite sensibilité qui produit un grain très fin. Pour les films argentiques, une sensibilité en ISO est donnée par le fabriquant . Plus la valeur est grande plus la surface est sensible.400 ISO est 4 fois plus sensible que 100 ISO: il lui faut 4 fois moins de lumière = le temps d'exposition est divisé par 4 = le sujet se déplace 4 fois moins pendant la photo.
  3. Pour sauver des photos faites en dépit du bon sens ou parceque, trop pressé, le photographe n'a pas eu le temps de tout régler au mieux, des films les plus élaborés (ceux que l'on trouve pour le grand public) portent trois couches de sensibilité faible, moyenne, grande empilées (pour chacune des 3 couleurs primaires). Les couches saturées disparaissent au développement.