A) En numérique, on ne peut pas changer de film. Mais on peut amplifier le signal qui sort des photosites. Cette amplification, c'est le calculateur qui la gère.
Pour garder une cohérence, on a conservé les mêmes degrés ISO. Le capteur est constitué de photosites qui fournissent une information si ils reçoivent suffisamment de lumière.
C)
40 dB est passable mais 32 dB ah non!! C'est l'équivalent du grain des émulsions argentiques. Cependant l'oeil de celui qui regarde la photo va voir des carrés de teintes différentes qui ne peuvent
E) L'autre limitation est le "poids" des fichiers numériques obtenus. Même en les compressant (ce qui dégrade l'image) on rencontre vite la limite de la carte mémoire embarquée dans l'appareil. Une bonne photo argentique voisine les 15 Mpixels avec les vraies couleurs.
Non compressée, cela irait chercher dans les ... 45 Mo !!! Pour en stocker 24 il faut : 1 Go.
Transmettre par internet un tel fichier ... pour le voir sur un écran qui n'affichera de toute manière guère plus de 1 Mpixel , est-ce bien utile ?
P'tet que non ?
D) passer pour un effet artistique ... par contre, le grain argentique est assez bien accepté. C'est une limitation technique à la définition des capteurs.
Une voie d'échappement c'est de produire des capteurs plus grands ... Il faut alors des objectifs de plus frande focale, plus gros, plus chers, plus encombrants ! On revient vers la technologie des REFLEX argentiques.
B) Plus le capteur comporte de pixels, plus les photosites sont petits, mais il leur faudra toujours le même nombre de photons pour réagir. Le capteur à grande résolution a une médiocre performance en sensibilité.
On amplifie le signal mais on amplifie aussi le bruit de fond de l'agitation thermique des électrons dans le capteur.
Ce bruit produit des pixels aléatoirement dans les parties sombres. Les zones ne sont plus bien noires mais présentent un grouillement de pixels sombre mais visibles!