A) En raison (grace) à la persistance de l'impression rétinienne dans notre oeil, le cerveau croit percevoir un mouvement continu alors qu'on l'abuse en ne lui présentant que des images fixes.
Il ne faut pas que l'oeil se rende compte que l'écran s'éteint entre chaque image. Cela est possible si la durée "sombre" est plus courte que la persistance de l'impression rétinienne.
B) Avec 25 images par seconde, l'illusion est suffisante.
Le cinéma de projection sur écran utilise une cadence de 24 images par seconde. Les jeux vidéo génèrent des fréquences supérieures.
Un écran d'ordinateur qui est rafraîchi 72 fois par seconde est moins fatiguant car exempt de toute palpitation.
E) La bande magnétique seule capable d'enregistrer le flot des images non compressées jugée (à juste titre) trop fragile est remplacée par des disques enregistrables ou des mémoires (cartes)
C) Au fond du capteur vidéo, trône la mosaïque des capteurs: un tapis de photosites qui seront consultés 25 ou 30 fois chaque seconde et qui donneront l'information: "quantité de lumière reçue" sous forme d'une tension électrique.
Il faut des récepteurs pour les trois lumières de base auxquelles nos rétines présentent le maximum de sensibilité: R V B
D) L'imageur vidéo rencontre les mêmes problèmes de mise au point et de règlage de l'exposition qu'un imageur photo.
En raison du flux à 25/30 images par seconde, la compression des images est vitale.
On se limite à une résolution modeste, les images défilant, l'oeil n'a pas le temps de scruter le grain, le bougé, le manque de définition, l'absence de piqué des images. Une image 640x400 pour la vidéo est d'excellente qualité. Bien meilleure que celle donnée par le VHS et même le SVHS. Meilleure même que certains DVD.
Un processeur doit compacter les images en temps réel. L'enregistrement ?