Les cônes contiennent une molécule qui est modifiée par la lumière. Tant que la forme modifiée existe l'influx est donné.La première forme de la molécule est

restaurée par un processus chimique qui prend un certain temps: cela crée la persistance rétinienne.

Contrôler que le cycle du générateur en signaux carrés est équilibré (lumiète = obscurité) . Contrôler que, en diminuant un peu la fréquence on revoit palpiter la LED, revenir au réglage qui donne l'impression de l'éclairement continu.

La durée de la persistance lumineuse sur la rétine est la moitié de la période du générateur lue ci-dessus.

Ce que nous venons de mesurer est valable pour les cônes rouges. Est-ce valable pour les deux autres catégories (vert et bleus ?) On dispose de LED vertes, on fait la même expérience et on trouve le même résultat. On devrait aussi faire le traveil avec une LED bleue. Moralité c'est le même mécanisme dans les trois cônes.

PERSISTANCE RETINIENNE.

Relier directement les bornes de sortie du générateur au stroboscope à LED. Choisir la gamme de fréquence allant jusqu'à 100 Hz. Signaux carrés. Régler la fréquence sur 1 Hz grossièrement. Observer le clignotement.

Augmenter progressivement la fréquence. On trouve ainsi la fréquence à partir de laquelle, notre oeil ne perçoit plus les périodes d'extinction.

Pour les sceptiques qui penseraient que la LED reste effectivement allumée, deplacer rapidement le stroboscope latéralement: on revoit le clignotement parceque la lumière n'arrive pas au même endroit de la rétine.

Mesurer cette fréquence.