flèche blanche.

La collision est élastique (ça n'est pas toujours le cas, il peut y avoir création d'une particule massive qui emporte sournoisement de la quantité de mouvement sans laisser de trace parcequ'elle n'est pas chargée...)

Depuis G.Charpak, des détecteurs moins lourds que les chambres à bulle ont remplacé ces monstres. Les chambres à fils ont l'avantage, couplées à des ordinateurs de transmettre instantanément tous les points sans passer par la photo et les manipulateurs mesureurs de rayons de trajectoires.
Cela permet de rejeter automatiquement les événements sans intérêt . C'est d'autant plus nécessaire que les quantités de collisions produites sont vertigineuses. Les détecteurs à fils de Charpak, montés en volumes donnent tous les renseignements quels que soient les plans de collision.

p1 + 0 = pA + pB

Des protons animés d'une grande vitesse par un accélérateur de particules pénètrent dans un champ magnétique uniforme qui courbe leur trajectoires en cercles. Elles laissent un sillage de bulles de gaz que leur passage fait naître.

mo . v / Ö(1-v²/c²) = q . R . B = p

La mesure du rayon de courbure de la trajectoire permet immédiatement de connaître la quantité de mouvement d'une particule.

Plus une particule a de la quantité de mouvement, moins sa trajectoire est courbée.

On épargne les détails sordides des calculs au lecteur qui a fait l'effort de suivre la relativité jusqu'au bout : les résultats sont sur le schéma: le proton B n'a pas de trace avant le choc: il était immobile. Le proton A avait une quantité de mouvement (flèche blanche) qui s'est répartie en flèche verte et flèche émeraude.

La somme de ces deux flèches est égale à la

COLLISION ÉLASTIQUE de deux PROTONS

G Vielh 2005 révision 2007-08 niveau 9