manière à ajuster les deux trajets à la même longueur. On a poussé le souci du détail à compenser l'épaisseur de la lame séparatrice par une lame de compensation.
Le calcul prédictif montre que l'on peut détecteur une évolution de 0,4 franges et connaissant la vitesse de la lumière on s'attend à un déplacement 10 fois plus grand.
On dirige un des bras dans le sens de déplacement de la terre autour du soleil. Par exemple, le rouge.
Sans quitter du regard la frange d'interférence dans le microscope on pivote l'appareil de 90° de manière à amener le bras vert dans le sens du mouvement de la terre.
Si l'éther n'est pas entraîné par la terre, La célérité de la lumière doit en subir un effet: elle ne sera pas la même dans la direction animée de la vitesse terrestre que dans l'autre direction, les franges d'interférences vont défiler.
Nous souhaitons que la source de lumière, l'appareil de mesure soient dans le même référentiel. Nous cherchons à montrer que l'éther n'est pas entraîné par la terre. Puisque cette hypothèse permet d'expliquer l'aberration de Bradley et la constance de la vitesse de la lumière que l'on aille vers la source ou que l'on s'en éloigne.
La source, les miroirs, le microscope et l'observateur sont dans le même référentiel: la terre, entraînée dans son mouvement de translation autour du soleil à la vitesse de 30 km.s-1. On pourra disposer l'interféromètre de manière à ce que la direction du mouvement de la terre soit selon le bras rouge ou selon le bras vert.
La source envoie un faisceau monochromatique que la lame séparatrice divise en deux. Pour la commodité du dessin, une partie est représentée par la couleur rouge, l'autre, en vert. On fait parcourir 22 m à la lumière entre les miroirs avant que les deux faisceaux ne se rejoignent pour interférer dans le microscope.
En haut, à gauche, un miroir est réglable de