Römer note cependant que ces écarts ne semblent pas être aléatoires. Les résultats de ses méditations sont donnés sur l'image. Ils sont déjà mis en forme, ce qui constitue en fait un gros travail.

Pour venir depuis jupiter jusqu'en A elle met "un certain temps" et pour aller de Jupiter à C elle met "un certain temps + 1000s.

Ces 1000 secondes sont nécessaires pour traverse le diamètre de l'orbite terrestre. c=AC/1000 = 300000km/s

Lorsque la terre se trouve dans les positions B et D, les dates des éclipses correspondent exactement avec les prévisions des lois de Newton.

Sur l'arc de trajectoire de DAB, les dates (d'observation) sont en avance, le pire c'est en A où l'avance est de 500 s.

Sur l'arc de trajectoire BCD les dates (d'observation) sont en retard, le pire c'est en C où le retard est de 500s.

Römer n'en déduisit pas que Newton avait abusé du Whisky mais comprit que la lumière n'a pas une vitesse infinie.

1676 par des observations astronomiques interprétées génialement, O. RÖMER accéda à la connaissance de la vitesse de la lumière dans le vide.

En 1676 l'astronome RÖMER engagé par LOUIS XIV dans son observatoire de Paris,

tout neuf entreprend de vérifier les lois de NEWTON.

Les lois de Newton sur la gravitation universelle ne sont pas encore publiées mais de bouche à oreille, elles ont mis en ébullition le monde des scientifiques.

Pour vérifier ces lois qui donnent les dates des événements célestes, Römer relève scrupuleusement, pendant plusieurs années les dates des éclipses des satellites de la grande planète JUPITER.

Surprise, si les lois donnent de bons résultats dans certains cas, elles donnent des écarts qui décalent les dates selon les positions des astres

"Expérience" de RÖMER

G Vielh 2004 révision 2008 niveau 9