LE VIDE à l'échelle macroscopique.

Dans l'expérience de GAY LUSSAC on établit que la pression d'un gaz est proportionelle à la température absolue (T).

Si le gaz état parfait cela se vérifierait absolument !

Donc, à la température T = 0 K, la pression est nulle.

 

Le récipient dans lequel on a réussi cet état se comporterait de la même manière qu'un récipient dans lequel il n'y aurait PAS de matière.

Une définition simple (trop simple) du vide est celle-ci. Pas de matière dans l'espace vide.

Considéré à notre échelle (macroscopique) cela est facile à comprendre.

Est-ce que c'est facile à réaliser ?

Le vide parfait ? Impossible ! On ne peut attraper absolument toutes les molécules et les jeter dehors. Les parois elles-même désorberont des molécules, les joints aussi. Il faudra se contenter d'un vide relatif que l'on exprimera en donnant sa pression résiduelle. En pascals bien entendu.

Pour quels besoins fait-on le vide ?

Chaque fois que l'on veut étudier le comportement d'objets microscopiques ou pire nanoscopiques, la présence de molécules fait échouer l'expérience.

Il y a chocs et perte de la trajectoire originale.

Existe-t-il de grands volumes vides dans la nature?

On parle du vide cosmique, du vide intersidéral, du vide intergalactique ... Il reste au mieux quelques atomes ou molécules par mètre cube. C'est un très bon vide que nous ne savons pas réaliser dans nos laboratoires mais ce n'est pas le vide parfait.