Dans le métal chauffé (en dessous du point de fusion quand même !) les ions positifs du réseau s'agitent et bousculent les électrons. Ceux-ci, animés par ces chocs sautent en dehors du métal. Ils forment un brouillard d'électrons. Retenu par le métal qui, perdant des électrons devient positif, le brouillard reste autour du métal chaud.

Le tube de Crookes n'utilise pas l'effet thermoélectronique. La tension de plusieurs milliers de volts est suffisante pour obliger des électrons de la mer d'électrons à sauter dans le vide.

Il suffit de chauffer un métal pour que des électrons en sortent.

Si on veut faire une source d'électrons (dans le vide), il faut alimenter ce métal par un flot d'électrons. La borne négative d'une pile sait faire cela.

On dirige ces électrons en leur montrant des charges positives. (pour faire sérieux: dite "en les soumettant à un champ électrique").

Aucune molécule ne doit se trouver sur le passage de ces électrons et donc le vide de la meilleure qualité doit régner dans cette région.

Une ampoule de verre dans laquelle on fait le vide contient donc: filament de chauffage, cathode et anode.

On décline deux versions: le canon à électrons qui produit un jet d'électrons et les tubes électroniques dans lesquels les plaques entourent les cathodes.

Dans le métal froid, les électrons libres qui forment la "mer d'électrons" s'agitent. Ils circulent assez facilement entre les ions positifs du métal. La résistivité est petite. Les électrons ne peuvent pas sortir du métal car leur vitesse est insuffisante.

l'effet THERMOÉLECTRONIQUE

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