La déviation du faisceau entraîne le déplacement du spot sur l'écran .

Cette déviation est obtenue par l'action d'attraction ou de répulsion sur les électrons crachés par le canon. Les quatre plaques, accessibles électriquement depuis l'extérieur du tube, peuvent être chargées

positivement ou négativement.

Les plaques (8) font déplacer le spot horizontalement. C'est la "base de temps" qui les commande (sauf si on a enfoncé le bouton XY).

Les plaques (7) déplacent le spot verticalement, elles sont alimentées par l'amplificateur dont le gain est réglable. C'est le signal d'entrée qui est amplifié. La déviation est proportionnelle à la tension d'entrée.

Entre la cathode et l'anode d'accélération, un cylindre dont l'axe est l'axe de symétrie de 1 et 2 est maintenu à une tension négative réglable par le générateur G'. Les électrons du jet qui s'approchent de ce cylindre sont d'autant plus repoussés qu'ils sont plus près. Cela constitue une lentille convergente à électrons. FOCUS.

Schéma du haut :l'ensemble (1,2,4) constitue le "canon à électrons".

Par l'effet thermoélectronique, en chauffant une plaque(2) , on fait sortir les électrons libres par l'agitation thermique. On les remplace par de nouveaux électrons poussés là par la pile (3).

Ces électrons attirés par l'anode d'accélération (1) foncent vers les charges + présentées par le générateur (G) à Très Haute Tension Mais alors qu'ils espèrent toucher leur but: un trou ménagé au centre de l'anode (1) les laisse passer et produit un jet que l'on focalise vers le centre de l'écran (6).
Le canon à électron possède un dispositif de focalisation réglable par le bouton "focus" sur la façade de l'appareil. De même, le débit d'électrons fournis par la pile (3) permet de faire un spot plus ou moins lumineux = le bouton "intensity".

le tube cathodique de l'OSCILLOSCOPE

G Vielh 2004 révision 2008 niveau 9