A) Au terme d'un problème, il y a souvent (presque toujours) une application numérique.
C'est la cerise sur le gâteau.
Il est de bonne propagande pour le candidat qui fait ce problème de donner la bonne réponse !
C'est mieux de ne pas se couvrir de ridicule dans l'application numérique.
C) On saisit notre calculette. On tape sur les touches (sans se tromper avec les puissances de dix)
Enfin, on appuie sur la touche "EXE" et la machine crache des chiffres qui forment un nombre.
On le regarde et on s'interroge pour savoir si tout va bien. Si ce que nous avons calculé est vraisemblable. Si on a la tête qui fonctionne bien, on a évalué le résultat.
Si les ordres de grandeurs sont en accord: tout va bien.
B) Voyons la situation: on a produit, à partir des lois pertinentes dans notre situation, par un raisonnement juste, une FORMULE.
Ah !!! "la formule" . Ca y est, on l'a écrite.
Est-elle juste ? C'est une question fondamentale. En analysant les unités (ou mieux: les dimensions) des différentes grandeurs qui participent de la formule, on peut en avoir une idée.
Si l'unité (ou la dimension) obtenue correspond à la nature de la grandeur calculée, on peut dire que la formule n'est pas fausse.
Elle peut être fausse parcequ'un coefficient est faux ... Désolé de verser un seau d'eau froide sur votre optimisme.
D) Si il y a discordance, il faut chercher où se trouve l'erreur. Car il y en a une: soit dans le calcul, soit dans l'évaluation mais cela est inquétant.
Et puis, on a le droit de faire fonctionner notre bon sens.
Quand on calcule la fréquence d'une roue de vélo qui roule sur le sol et qu'on trouve 100000 tours par seconde on est en droit d'avoir un doute!
Si on demande le volume d'un liquide dont on connait la masse (10g de cyclohexane par exemple) et qu'on trouve 12,8 m3 on est en droit de se poser la question de la vraisemblance.
Du moins, il me semble. Pas vous ?