Un canon à électrons produit un jet d'électron qu'un dispositif (une lentille électrostatique) focalise sur l'écran.
Il se trouve entre les objets 2 et 3. C'est un cylindre dont on peut régler le potentiel négatif. Il dévie vers le centre les électrons passant près des parois. Ceux qui passent sur l'axe ne sont pas déviés car ils sont soumis également à la répulsion du cylindre.
Pour fixer un phénomène rapide et qui ne se répète pas, il faut utiliser un oscilloscope "à mémoire" . Dans cette mémoire on enregistre ce phénomère. Le contenu de la mémoire est envoyé vers les plaques "7" comme si il s'agissait d'un phénomène periodique. On peut donc l'observer en prenant tout son temps!
Les oscilloscope modernes acceptent une certaine tension maximale sur leurs entrées. Il ne faut pas dépasser sous peine de dégradations et de risques de chocs électriques une centaine de volts. Ce qui signifie: interdiction de montrer les 311V de tension maximale du secteur, interdiction de montrer les 350V sortis par la "gégène". Utiliser obligatoirement une sonde diviseur par 10.
salle N010 armoire A2 étagères E1 et E2
Les plaques repérées "7" font déplacer le trajets du jet d'électrons: on peut faire monter et descendre le spot sur l'écran en chargeant plus ou moins les plaques "7".
Les plaques "8" font déplacer le spot horizontalement.
Le principe de fonctionnement est exposé plus complètement.
On applique le signal que l'on veut analyser sur les plaques "7" en l'amplifiant. Les déplacements verticaux du spot sont proportionnels à la tension du signal appliqué sur l'entrée (input) .
La plupart du temps, on pilote les plaques "8" par la "base de temps" qui fait décrire l'axe des x en un temps connu. On choisit la rapidité du balayage en fonction de la période du phénomène.
L'oscilloscope classique est adapté pour voir l'évolution dans le temps de phénomènes périodiques. (qui se répètent inlassablement identiquement à des intervalles de temps égaux que l'on appelle "période")