L'équation du segment de droite est:
P = a . q + b
Cela nous déçoit parceque, pour faire des calculs, une fonction de ce type est moins facile à traiter qu'une belle fonction de proportionnalité.
Ah ! si on avait trouvé une équation: P = a . T voilà qui aurait été sympathique !!!
Aux audacieux, il n'est rien d'impossible :
Si, au lieu de compter les températures à partir de la glace fondante (0°C) ce qui est arbitraire, on comptait les températures à partir du point où notre demi droite tombe sur l'axe horizontal: pression du gaz nulle, on aurait l'équation facile à manipuler.
Eh bien: OSONS ! .
Rechercher graphiquement à quelle température la pression serait nulle... On appelle ce point "zéro absolu". Par le calcul aussi, H = - b/a et a = a parceque nous n'avons par changé l'échelle des axes.
Si on a pas eu de fuite, on trouve H proche de -280°C
(avec les précautions expérimentales: fermer l'appareil à la pression atmo à 40°C)
En graduant les températures à partir de ce point H , on obtient une équation P = a.T.
T est la température absolue en kelvin.
Cela définit le zéro absolu, notre expérience tombe assez près de la valeur célèbre malgré la "non perfection" de l'air et la rusticité de notre matériel. Officiellement H = -273,15°C
