Ben voilà: Il y a des référentiels qui ne sont pas du tout galiléens: Ceux qui sont en accélération. Ceux qui sont en rotation sont des référentiels dans lesquels une accélération inertielle perturbe d'autant plus les résultats qu'elle est plus rapide. Mais si l'accélération est toute petite ???
Pour des problèmes de mobiles glissant sur une table, de corps qui tombent de quelques dizaines de mètres (la vie quotidienne quoi !) le référentiel terrestre est "assez galiléen" pour les traiter.
Si on considère des mouvements balistiques sur plusieurs km, de satellites autour de la terre, le référentiel terrestre n'est pas suffisant. Il faut employer le référentiel géocentique qui n'est pas en rotation de 24h environ.
Pour des trajectoires interplanétaires, le référentiel héliocentrique est "assez galiléen". Tour des voyages dans la Galaxie, il faudrait utiliser le référentiel galactique ou mieux galactocentrique.
Parmi tous les référentiels évoqués, il y en a une classe qui sont des référentiels agréables à fréquenter.
Ils s'attachent au fameux référentiel absolu qui si il n'existe pas et n'est facile à matérialiser est facile à imaginer.
Tous les référentiels qui sont en translation rectiligne uniforme par rapport au référentiel absolu sont des référentiels galiléens.
On se rend compte qu'un vrai référentiel galiléen est aussi difficile à avoir que le référentiel absolu !
Alors, nous sommes bien avancés?.. C'est comme dans la vie de tous les jours: la quête de l'absolu est un piège à ... (j'allais écrire une horreur mais vous voyez ce que je veux dire !). il faut apprendre à mettre un peu d'eau dans son vin. Quelle est la part d'imperfection que nous acceptons pour continuer à vivre et à faire de la physique?